mercredi 25 avril 2018

God of War (test)


Avec un nouvel opus à la saga des aventures divines de Kratos, tout le monde attendait God of War au tournant et tout le monde s’est pris une grande claque tant le jeu est réussi techniquement, visuellement et dans sa façon de rénover la franchise. On a testé God of War, voici le verdict...

L’HISTOIRE
En choisissant d’accompagner Kratos de sa progéniture, Cory Barlog (le Directeur créatif de Santa Monica Studio qui a orchestré la renaissance de la saga GOW) a forcément fait le choix de donner une nouvelle direction à la franchise en s’intéressant et en axant le récit sur Kratos. Ainsi, en réécrivant les codes de la saga, le Dieu n’est plus et il coule « des jours paisibles » comme n’importe quel homme dans les contrées nordiques qui sont aussi belles qu’hostiles. La sérénité n’est pas vraiment de mise dans la mesure où Kratos et Atreus, le père et le fils, doivent faire face à la perte de la bien-aimée et que cet événement sert de point de départ à un voyage initiatique où Kratos doit apprendre à son fils à devenir un homme et un chasseur émérite. Mais bien entendu cette expérience va également (re)donner à Kratos l’opportunité de (re)devenir un père. Ainsi commence ce nouveau voyage fantastique où tout ce que l’on connaissait de God of War n’est plus… ou presque !
Note 5/5

L’IMAGE ET LE SON
À chaque opus de la saga GOW, la réputation du jeu a toujours été basée sur la beauté de ses environnements et des personnages. Aujourd’hui que la Grèce antique n’est que du passé et que Kratos a élu domicile dans les contrées plus froides et sauvages en Terres nordiques, l’étonnement est toujours de rigueur et on ne peut s’empêcher de lâcher un « Oh mon Dieu que c’est beau » tant les paysages sont grandioses et dignes de la légende qu’a écrit Kratos au fil des ans. Les développeurs se sont appliqués à soigner le graphisme du jeu, à construire des architectures dignes des Dieux et soigner la lumière pour magnifier le tout, un élément indispensable pour apporter profondeur et réalisme au jeu. Pour parfaire le tableau, les prouesses techniques sont soutenues par une bande originale magistrale (à écouter > ICI <). De toute façon, le jeu ne pouvait qu’être beau sinon le pari de rebooter God of War aurait été raté. Pour cet opus, la grosse spécificité réside dans la réalisation et la volonté de raconter l’histoire en un plan-séquence, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de coupure entre l’histoire et les phases de combats. Cette prouesse technique, qui a demandé beaucoup de travail (voir la vidéo pour en savoir plus > ICI <) apporte une incroyable fluidité au jeu et ne permet pas les temps morts, un must pour nous tenir en haleine du début à la fin. La saga a été renouvelée à tous les niveaux : l’histoire, les graphismes, la réalisation, mais aussi le gameplay.
Note 5/5

LE GAMEPLAY
Du côté du gameplay, c’est là encore tabula rasa et pour illustrer cela il suffit de parler de l’arme avec laquelle Kratos affronte les hordes de monstres. Il a troqué ses lames du chaos pour une hache qui tranche dans le vif. Ce changement n’est pas si anodin et symbolise bien la renaissance du héros, cela illustre bien ce que les développeurs ont voulu faire. Parce qu’il est accompagné de son fils qui lui donne des conseils avisés lors des combats (notamment sur les monstres qui ne sont pas dans le champ de vision) et qu’il se sert de son arc pour affaiblir les adversaires, Kratos peut prendre le dessus surtout que le niveau de difficulté n’est pas forcément à la hauteur de tous quand on a fait le choix de ne pas jouer les petits bras. Le changement d’arme est accompagné d’un changement de touche à presser sur la manette qui nous oblige à oublier tous nos vieux réflexes et « réapprendre » à jouer, là encore on est totalement dans la volonté de rebooter le jeu. Néanmoins la rage de Kratos est toujours là pour lui permettre de se tailler la part du lion et, plus que jamais, il est nécessaire de savoir utiliser les contres pour ne pas s’en prendre plein la tête. Le gameplay se veut moins bourrin que les précédents opus, il faut indéniablement faire preuve d’un minimum de suptilité, et une dose de RPG est intégrée afin de donner toutes les capacités nécessaires à Kratos pour être à la hauteur de la tâche.
Note 5/5

L’AVIS GÉNÉRAL
God of War a toujours figuré parmi nos meilleurs jeux sur PlayStation, mais plus largement parmi nos meilleurs jeux tout court. Quand l’annonce qu’un huitième jeu GOW était en développement, on a été aussi bien emballé que méfiant surtout que celui-ci n’était pas numéroté, ce qui laissait penser que l’on aurait droit à un reboot. Et c’est ce que l’on a eu, sans vraiment que ça en soit un. Oui, ce God of War remet à plat la licence en proposant une mécanique, un univers et un mode narratif différent des premiers jeux, mais pour autant, et parce que l’histoire est dans la ligne droite de ses prédécesseurs, on retrouve des éléments qui ont fait le succès des aventures de Kratos. C’est l’audace d’avoir osé toucher à la légende pour offrir un jeu aussi complet, jouissif, novateur et addictif qui fait que la rédaction est définitivement conquise par le destin hors norme du plus grand héros vidéoludique de tous les temps. Kratos est et restera un Dieu pour les gamers.
Note 5/5


Pourquoi on aime le jeu : Offrir un nouveau départ à un jeu légendaire de la trempe de God of War était un pari risqué, mais le risque a payé. C’est sans aucune réserve que l’on adhère à cette nouvelle ère qui offre des personnages encore plus profonds ce qui contribue à placer la barre très haut, scénaristiquement parlant. On adhère aussi au gameplay qui bouscule nos habitudes et met à mal nos vieux réflexes. Quant au mode « God of War » qui en donne aux gamers pour leur argent. On ne peut qu’être sous le charme de la qualité graphique du jeu, et les somptueux paysages et la modélisation de Kratos qui est d’un réalisme à couper le souffle nous a bluffé à plus d’un titre. Pour résumer, le jeu a tout juste, à tous les niveaux, il méritait bien un 20/20 !

> Un jeu Sony sur PS4, le 20 avril(Réalisé avec la version de test fourni gracieusement par Sony Interactive Entertainment Europe)
[Note de la rédac’ : 20/20]

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