mercredi 23 mai 2012

SORCERY (test)


Un apprenti sorcier, des légendes celtes et de la magie que l’on fait du bout de sa « baguette » Move, Sorcery  va en surprendre plus d’un tant il réserve de bonnes surprises. La rédac’ a testé le jeu et te livre son verdict…

S’il ne fallait garder qu’un seul titre estampillé « Move », Sorcery aurait toutes ses chances d’être l’heureux élu. On a longuement vanté les qualités et l’attrait du périphérique de Sony, mais, il faut bien le reconnaître, on se languissait de voir arriver sur le marché un vrai jeu digne de ce nom et qui utiliserait pleinement toutes les caractéristiques de la manette.

Aujourd’hui, ce manque est comblé avec Sorcery, un jeu qui nous plonge dans un monde inspiré des légendes celtes. Dans la peau de Finn, un apprenti sorcier qui n’a pas vraiment froid aux yeux et qui a tendance à n’en faire qu’à sa tête, on visite cinq royaumes fantastiques peuplés de créatures revêches qui ne manquent pas de nous donner du fil à retordre. Mais Finn n’est pas du genre à se laisser faire et, accompagné d’Erline (une chatte qui parle et qui cache un secret) il va faire l’apprentissage de la magie.
Armé de la manette Move dans une main, et du navigateur dans l’autre, on entre dans le vif du sujet. Sans se poser de question, le maniement de la « baguette » Move étant intuitif, on commence à tirer pour dégommer les ennemies. En ajustant son tir, on gagne en précision et l’on finit par avancer et découvrir de nouveaux sorts indispensables pour continuer notre aventure.

 On se prend très vite au jeu, surtout que l’histoire est des plus attrayantes et réserve plus d’une bonne surprise. Comme le jeu s’adresse à toute la famille, certains rebondissements ou « puzzles » peuvent paraître enfantins pour les plus grands, n’empêche que l’on prend beaucoup de plaisir à avancer tant on se laisse prendre par l’ambiance magique du jeu.

Les plus jeunes seront ravis de se glisser dans la peau d’un apprenti sorcier et de faire toutes sortes de sorts, d’essayer différentes combinaisons afin de devenir plus puissant et de mettre une bonne raclée aux boss qui ponctuent la fin de chaque chapitre de l’histoire. L'inspiration héroïc-fantasy dont fait preuve Sorcery lui confère son charme et, armé de sa baguette, on s’amuse à concocter quelques potions destinées à s’octroyer des améliorations.

Quant à la forme, il n’y a rien à redire, Sorcery offre des environnements magnifiques, une musique qui colle parfaitement à l’univers et l’histoire est assez développée pour donner de la profondeur aux personnages et s’intéresser à eux. Il serait donc réducteur de voir en Sorcery un jeu pour gamers débutants, voire un God of War pour ados, même si on sent bien l’inspiration (toute sauf fortuite) du studio Santa Monica à qui l’on doit les deux titres.

Avec Sorcery, le studio montre, une fois de plus, son grand sens de la créativité. Santa Monica est capable de nous pondre des titres aussi riches, recherchés et singuliers que God of War, Flower ou Journey, Sorcery trouve donc sa place à côté de ces références.

> Un jeu Sony sur PS3, le 23 mai


« On prend beaucoup de plaisir à avancer tant on se laisse prendre par l’ambiance magique du jeu »




Graphisme : 17/20
Jouabilité : 18/20
Durée de vie : 17/20
Bande son : 18/20
Note générale : 17,5/20
plus d’infos sur : le site Playstation

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